C’est ainsi que se nomme le lieu ou tu reposes mon Amour.
Chaque soir, lorsque je m’y rend, je vois de loin, dominante, cette statue blanche,au milieu de ce petit parc, je n’en connais pas l’origine, je la regarde en arrivant, car ainsi, je n’ai pas le sentiment de traverser ce qu’on appelle « cimetière » ce mot n’est pas pour toi.
Cette statue a la posture pensante, comme une oeuvre de Rodin ;
Quelle ironie, pour toi qui a fréquenté Camille Claudel.
Je lui ai imaginé un nom : Sophia, en souvenir de cette statue de déesse grecque que papa et moi avions prise en photo à Ephèse, quelques jours avant le pire…quelques jours avant la fin…
J’avais pris ce cliché en souriant ,en pensant à toi petite poupée, pour faire référence à la sagesse que nous souhaitions te voir adopter, mais nous savions aussi que tu n’étais pas encore prête… à cette sagesse, trop enfantine encore mon Amour.
Je crois me souvenir que tu n’as pas été très intéressée par ce cliché lorsque nous te l’avons montré en souriant.
Ces photos dorment depuis le temps merveilleux du bonheur , j’ai juste réveillé celle ci…ma chérie, ma poupée d’Amour