Extrait du livre de Bernard Durand » il était une joie », édition » société des écrivains »
« Neuf mois pour venir au monde, une seconde pour le quitter.
Étourdissante absurdité . Un chauffard passe et des etres que vous chérissez trépassent….Jérémie…Jocelyn.
Cela glace.
Se murer, s’enfermer dans un mutisme ravageur, j’en étais incapable.
….
Seul un écrit , il reste et il s’impose, pouvait être à la hauteur.
Car entre proies et doutes, chacun doit continuer sa route.Un système judiciaire déshumanisé assène le coup de trop, le coup de grâce… de grâce !
Libre à eux , libre à moi.
Alors, énoncer sans dénoncer , est le périlleux trajet que j’ai voulu emprunter.
Roulez et vivez, il n’y a pas de fatalité. «
Le temps m’a manqué , ce 16 Mai, pour parler davantage avec ce père, comme avec les autres parents,peut être, sans doute , plus tard…