Ma chérie, ma petite fille,
J’ai trouvé cet extrait par hasard, et il m’a semblé te correspondre, enfin, correspondre à ta philosophie de vie, à ton état d’esprit lorsque tu étais ici, vivante, tellement vivante.
Ton départ m’a ôté tout espoir, j’attends, quoi… je ne sais pas, mais j’attends…
Je n’aurais jamais pensé qu’il était possible d’errer ainsi sans but.
Tu sais ma chérie, ce monde est devenu fou, je crois que tu n’aimerais pas ce qui s’y passe, mais si tu étais près de nous, nous aurions le bonheur de tes commentaires, de tes colères, de tes révoltes aussi.
A vrai dire, tout ça m’est égal, ton absence a tout écrasé, tout masqué, le pire comme le meilleur.
Voici donc ces jolies phrases que tu aurais pu écrire :
Je t’aime à l’infini ma poupinette, mon bébé.