Le cycle infernal des saisons qui nous ramène maintenant aux « fêtes ».
Je passe avec indifférence devant l’abondance des artifices commerciaux.
J’envie bien sur tous ceux qui, comme notre famille il y a bien longtemps, apprécient de voir briller toutes ces étoiles artificielles.
Mais il est vrai que les étoiles, je les préfère dans le ciel, ce sont les plus jolies, n’est ce pas ma chérie ?
Je crois que c’est encore plus glaçant pour papa, tout ce qui touche à Noël lui fait terriblement mal, sans doute parce que tous les deux aviez ce caractère enfantin si délicieux, je revoie vos yeux briller, vos sourires et vos rires.
Ma chérie, que sommes nous devenus ? des âmes brisées et torturées en errance, avec tout juste une façade humaine et tant d’efforts pour garder cette apparence acceptable.
Maman qui t’aime à l’infini, mon bébé, mon Amour…

27 décembre 2004