Ma chérie, ma petite fille,
J’aimerais ignorer le printemps, mais il est là, partout, avec ses codes fleuris, chocolatés.
Ça peut sembler insensé aux autres de détester cette belle période douce et colorée, mais j’ai de bonnes raisons pour cela.A commencer par cette rage de ne pas te voir vivre cette saison de renaissance, la douleur de mes souvenirs de ton dernier printemps, tous ces détails infimes qui me reviennent, tes achats de petits chocolats , comme je déteste tout ça aujourd’hui.Comme ça fait mal.
Je regardais ta fenêtre fermée aujourdhui et j’y revoyais ta jolie frimousse, ta jolie silhouette élégante, et surtout ton rire et ton humour.
Comme on a mal ma chérie, si mal qu’aucun mot ne pourra jamais l’exprimer .Nous sommes détruits, condamnés .
Je t’aime à l’infini ma poupinette chérie.