Les cendres de nos bonheurs volés, envolés, depuis longtemps.
Je ne compte pas les mois et les années, à quoi bon, notre vie s’est enfuie avec toi ma chérie. Nous vivons une époque un peu bizarre, les humains ne communiquent que pour se détruire, se faire du mal. Comme tu n’aimerais pas ça mon petit trésor ! Certains découvrent la solitude, l’enfermement;évidemment, ça ne change rien à notre survie, je regarde tout ce fatras avec indifférence. Je reconnais qu’égoïstement, l’absence de « fêtes » me vas bien, au moins je peux entrer dans un supermarché sans avoir la nausée vu que l’étalage de chocolats et guirlandes est discret cette année. N’empêche, on va encore bien en baver ce mois. Les souvenirs sont si beaux qu’ils nous déchirent le cœur. Elle était belle notre vie..
Je t’aime à l’infini ma chérie
Maman

