
Ton grand frère t’a offert un splendide bouquet de lys roses. Quelle horrible situation quand on y pense. Je n’avais pas mis deux enfants au monde pour voir l’un d’eux déposer des fleurs sur la sépulture de l’autre. Au contraire, … Lire la suite
Ton grand frère t’a offert un splendide bouquet de lys roses. Quelle horrible situation quand on y pense. Je n’avais pas mis deux enfants au monde pour voir l’un d’eux déposer des fleurs sur la sépulture de l’autre. Au contraire, … Lire la suite
Ma chérie, ma petite fille,
J’ai trouvé cet extrait par hasard, et il m’a semblé te correspondre, enfin, correspondre à ta philosophie de vie, à ton état d’esprit lorsque tu étais ici, vivante, tellement vivante.
Ton départ m’a ôté tout espoir, j’attends, quoi… je ne sais pas, mais j’attends…
Je n’aurais jamais pensé qu’il était possible d’errer ainsi sans but.
Tu sais ma chérie, ce monde est devenu fou, je crois que tu n’aimerais pas ce qui s’y passe, mais si tu étais près de nous, nous aurions le bonheur de tes commentaires, de tes colères, de tes révoltes aussi.
A vrai dire, tout ça m’est égal, ton absence a tout écrasé, tout masqué, le pire comme le meilleur.
Voici donc ces jolies phrases que tu aurais pu écrire :
Je t’aime à l’infini ma poupinette, mon bébé.
Mon béret rose
C’est aussi me trouver par hasard dans un magasin et me rendre compte que je n’y suis pas à ma place au milieu des clientes mères et filles « faisant les soldes ».
Alors je fuis très vite et me retrouve sans but au milieu des produits ménagers ou autres futilités, fuir les rayons vêtements, faire tout pour ne pas voir ce qui me fait souffrir, les images de notre vie d’avant.
Faire les boutiques avec toi ma chérie, j’adorais ça, des instants rien qu’a nous, j’étais si fière d’être accompagnée d’une jeune fille aussi rayonnante, MA FILLE ! Mon trésor.
Ça ne s’arrête jamais !
Je t’aime tant ma chérie.
Ma chérie, mon Amour,
En voyant cette image je t’ai imaginée dans la même position, de jolies pâquerettes dans les cheveux, le nez au vent, rêvassant à je ne sais quoi, comme tu savais si bien le faire.
Et aussi parce que voilà, comme je l’ai déjà écris, je vois se profiler un nouveau printemps qui va refleurir sans toi mon Amour de petite fille.
Les pâquerettes dont tu savais faire de jolis colliers sont encore là, bien rangées, je ne sais pas si les enfants aujourd’hui créent encore ces petites merveilles avec quelques fleurs. J’imagine que tu aurais sans doute montré aux tiens comment transformer avec poésie des feuilles et des fleurs.
Combien de printemps encore…je ne sais pas.Je sais juste que ça fait mal au delà de l’imaginable.
Je t’aime à l’infini ma poupinette.
Cette version exotique de ce titre figurait dans ton répertoire de musique ma petite chérie.Quand on pense que tu écoutais ceci, une terrible amertume m’envahit.
Cette musique, entr’ autres, t’a accompagnée dans ton dernier voyage, ma toute petite fille .Nous avons pu choisir de nombreuses musiques qui te correspondaient vu que dieu n’était pas présent, et pour cause, il n’aurait pas été le bienvenu, quand je vois ce qui se passe depuis plusieurs mois, je me demande ce que tu en penserai toi, de ces âneries de religions destructrices.
La situation est terrifiante, nous toujours ici, et toi, on ne sait pas ou.
« mais elle était de ce monde….
A MA MELODIE: « Le reve est une seconde vie »: « Le rêve est une seconde vie. Je n’ai pu percer sans frémir ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les …
« Le rêve est une seconde vie. Je n’ai pu percer sans frémir ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l’image de la mort ; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l’instant précis où le moi, sous une autre forme, continue l’œuvre de l’existence. C’est un souterrain vague qui s’éclaire peu à peu, et où se dégagent de l’ombre et de la nuit les pâles figures gravement immobiles qui habitent le séjour des limbes. Puis le tableau se forme, une clarté nouvelle illumine et fait jouer ces apparitions bizarres : – le monde des Esprits s’ouvre pour nous. »
De Nerval
Tu as repris cette phrase , il y a longtemps… ma chérie, mon petit Amour…