Pour toi ma petite chérie, reçu ce jour deux jolies créations faites main, belles et délicatement parfumées.
Ça nous touche tant de voir que des personnes pensent à toi en cette période si difficile. Tu es présente à jamais ici et partout. Nous t’aimons à l’infini ma poupinette.
Ton grand frère t’a offert un splendide bouquet de lys roses. Quelle horrible situation quand on y pense. Je n’avais pas mis deux enfants au monde pour voir l’un d’eux déposer des fleurs sur la sépulture de l’autre. Au contraire, … Lire la suite →
Hé oui, je suis très patiente, j’ai tout mon temps vu que je n’ai plus d’avenir, alors un jour qui ne ressemblera pas à un autre, comme le 18 juin 2005..mais chacun a le droit de douter de ma détermination…
Je sais qu’en dépit du temps qui passe, personne ne t’oubliera jamais, et que tu accompagnes les pensées et peut être les rêves de tes amis avec une infinie douceur.
Quelqu’un a déposé un beau photophore rose au milieu de tes fleurs. Chaque geste de tendresse à ton égard, depuis ces longues années de douleur nous touchent infiniment.
Nous t’aimons tant ma chérie, notre pauvre existence se traîne si douloureusement sans toi.
J’essaie de ne pas penser pour moins souffrir, ne surtout pas penser à la joyeuse et magnifique jeune femme que tu serais aujourd’hui, si seulement nous pouvions nous réveiller de ce cauchemar, si seulement tu pouvais ouvrir la porte de notre maison et nous tomber dans les bras, j’en rêve, mais ce n’est qu’une illusion vaine.
Ma petite chérie, aujourd’hui papa et moi sommes allés sur le lieu du malheur, c’est douloureux, mais nous tenons à maintenir la mémoire de cette tragédie à travers cette plaque que nous avons fixée il y a 15 ans.Nous avons mis quelques fleurs .Chaque fois je m’y sens si mal, la nausée me vient, la colère, la stupeur toujours, comme si je n’avais pas intégré que cette horreur est arrivée, que cet imbécile a pu enlever ta vie si précieuse. Comment est on resté debout ? je ne sais pas, nous sommes là, c’est tout.Je t’aime à l’infini ma poupinette d’Amour.