Un dimanche comme les autres.

Ou presque, car il faut bien reconnaître que c’est un jour douloureux. Je suis devant ta petite sépulture, quel affreux mot, comme devant un abîme au fond duquel ma vie a plongé il y a bientôt 16 ans. Ais je pu ou voulu en sortir ? Non, sans doute, impossible de te quitter. Je reste entre cette terre que je n’aime plus et l’univers inconnu de l’après. Tu avais réparé mes blessures, toi, ma petite fille tant aimée. Je n’oublie pas ton frère, ton papa, ils sont mes raisons de rester ici. Mais ton absence fait tant souffrir..

Maman qui t’aime à l’infini.

Supplique à ma petite fille

Ma chérie, mon Amour, ma petite fille adorée,

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Il y a 9 ans ce soir, à cette même heure, le même soleil brillait, notre vie s’écoulait doucement et sans ombrages.
Le monde t’appartenait mon Amour, tant à faire ! Tant à voir ! Tant à aimer aussi, une vie entière à croquer de tes jolies dents !
Et le ciel s’est assombri quand ce sinistre individu s’est permis de venir te chercher pour t’enlever la vie, t’arracher à l’Amour des tiens.
Je ne saurai jamais s’il y a un après vu que, s’il y en existe un, je suis si minée par la haine envers ton assassin que je n’aurai surement pas droit au « paradis ».
Je voudrais tant t’embrasser mon petit Amour, ma poupinette, viens me voir en rêve, je t’en prie ! C’est tout ce qu’il me reste !
Je t’aime tant mon bébé.

Assassin ! Je passe ma vie à le maudire, abominable et abjecte larve !